Art français : une histoire jalonnée de mouvement artistiques incontournables

L’art français a une longue et riche histoire, qui remonte aux peintures primitives mais exquises des grottes préhistoriques de Dordogne, d’Auvergne et d’Ardèche. Mais il a fallu des siècles avant que les premiers signes de véritable maturité et de style n’apparaissent à l’époque médiévale.

Aujourd’hui dans ce monde hyperconnecté, l’art est plus que jamais influencé par la technologie. Outre une performance musicale, théâtrale, ou de peinture réelle, certains artistes agissent virtuellement en créant des contenus web à même de susciter l’intérêt des internautes. Il s’agit par exemple de graphiques visant à embellir les interfaces des plateformes, à l’instar de celle dédiée au match de foot, ou encore de vidéos dans lesquelles ces artistes exhibent leur potentiel artistique.

Quand tout cela a-t-il commencé ?

Il est certain que la fondation en 1648 de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture a été un moment charnière, formalisant la perception et l’appréciation de l’art et influençant les goûts européens pour les siècles à venir. Le cadre de la compréhension de l’art était établi.

Un siècle plus tard, la Révolution française de 1789 a marqué un tournant décisif, annonçant des siècles de tumultes et de bouleversements sociaux qui se sont reflétés dans l’innovation de la production artistique.

Néoclassicisme

Les formes idéalisées et la mythologie de la Grèce et de la Rome antiques sont des sujets séduisants à la fin du 18e siècle et au milieu du 19e siècle. L’incertitude et le sentiment croissant de vide politique, alors que la révolution couvait, ont rendu populaires les peintures sophistiquées véhiculant un message d’ordre et de stabilité. Certains adeptes, comme David, se sont mis à peindre Napoléon, créant ainsi des éléments clés de la propagande du régime.


Romantisme

Le romantisme était plus émotionnel, plus personnel que le néoclassicisme et s’enracinait dans la littérature de l’époque. Moins épique et moins déférent à l’égard des formalités de la civilisation classique, il a donné lieu à des œuvres d’une grande influence. L’une d’entre elles est sans doute “La Liberté guidant le peuple” (1830) de Delacroix, une image emblématique de l’après-Révolution chère au cœur de nombreux Français.

Réalisme

La notion d’égalitarisme a inspiré de nombreuses personnes au lendemain de la révolution, et le réalisme est né d’un désir de quelque chose de moins grandiose et de moins dramatique. Ce mouvement s’intéresse au quotidien, à la routine, à la vie des hommes et des femmes ordinaires. La production artistique représentait des activités quotidiennes banales, comme le travail manuel ou la prière, ainsi que la forme humaine dans un style réaliste, ni héroïque ni idéalisé.

Impressionnisme

Transmettant une “impression” d’une scène, les impressionnistes étaient considérés comme plutôt radicaux en raison de leur mépris pour l’enregistrement précis des moindres détails. Leurs coups de pinceau souples et leur approche expérimentale de la couleur et de la lumière ont d’abord été méprisés mais ont progressivement gagné en popularité.

Art moderne

Au XXe siècle, l’art français explose dans différentes directions. Le cubisme, dont Picasso fut le pionnier, avec ses éclats géométriques de couleur, a ouvert la voie au dadaïsme, puis au surréalisme et aux perspectives audacieuses de Tanguy, Chagall, Masson et Duchamp (sans oublier la belge Magritte et les espagnols Dali et Miró). L’ère moderne

Il y a eu l’art brut, accessible à tous, même aux personnes sans formation artistique, puis l’art informel et le nouveau réalisme, avec des éléments reconnaissables du pop art. L’art français continue d’évoluer et de se réinventer – la France a toujours été au centre de l’art mondial et continuera sans doute à l’être.

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