Hiver : comment protéger ses ouvriers ?

Alors que les journées de froid approchent, les employeurs doivent prendre en compte la protection des ouvriers en hiver. Pauses plus nombreuses, habits adéquats, les conditions de travail doivent être adaptées en fonction des conditions climatiques. Voici quelques éléments sur les droits des salariés et ce que doivent mettre en œuvre les chefs d’entreprises.

​Quel équipement est nécessaire pour les ouvriers en hiver ?

Tous les métiers n’ont pas les mêmes besoins en matière d’équipement de leurs salariés en hiver. Les ouvriers doivent tout particulièrement être protégés afin de réaliser leur travail en toute sécurité.

Pour cela, voici quelques équipements indispensables. Tout d’abord, les bottes de sécurité d’Engelbert Strauss, par exemple. Il est important de les choisir en fonction de la norme EN 20345, car elles nécessitent des protections précises et des exigences spécifiques. Alors comment protègent les bottes de sécurité ? Elles doivent être équipées d’un embout de sécurité afin de réduire les risques de glissade, mais aussi d’une semelle antidérapante.

Des vêtements spéciaux doivent aussi être proposés aux ouvriers. Pour ceux dont le travail n’est pas sans danger, il est intéressant de leur procurer des vestes de haute visibilité. Cela leur permettra de se faire voir et d’être vus et leur travail sera alors sécurisé. Veillez aussi à ce qu’ils puissent super poser plusieurs couches en dessous de leur parka, afin qu’ils n’aient pas froid.


​Quels sont les droits des salariés ?

Un chef d’entreprise se doit de fournir des vêtements de travail de haute qualité aux ouvriers, ainsi que la loi le spécifie. Il doit être en mesure de garantir la sécurité de ses employés et doit noter via un document unique les risques que peuvent rencontrer chaque unité de travail. Un plan d’action doit ainsi pouvoir être mis en place dans le cas d’un épisode de grand froid.

Chaque ouvrier a le droit d’accéder à une installation chauffée pour se reposer en hiver. Il doit avoir la possibilité d’y faire sécher ses vêtements et de stocker ceux de rechange. En cas de températures particulièrement basses, un employeur doit offrir un régime de pause adapté. Le temps de récupération doit être plus long et les chantiers seront suspendus en cas de grand froid.

​Des contrôles opérés

Pour s’assurer que les chefs d’entreprise prennent en compte la sécurité de leurs ouvriers en hiver, des contrôles inopinés sont opérés, notamment dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Si un manquement est observé, une mise en demeure de l’employeur peut être décidée et des sanctions pénales peuvent être appliquées. Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), il existe un risque immédiat pour les ouvriers à partir de -5 °C. Il s’agit aussi du seuil choisi par le gouvernement dans le cadre du compte pénibilité.

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